• Pour un seul animal, une cage de 40x70 cm et surtout 65 cm de haut peut devenir un environnement très confortable. Mais attention, c’est à condition que vous pouviez le sortir pour qu’il se défoule dans une grande pièce (toujours sous surveillance, de préférence avec un minimum de cachettes et de fils électriques accessibles) au moins une fois par jour. Ceci est un strict minimum.
    Les dimensions les plus souvent citées pour un animal seul sont de 50x80 cm et 1 m de haut. Elle permet d’y installer une maison où il trouvera intimité et tranquillité.
    Elle aura des étagères pour grimper et sautiller. Une mangeoire solidement fixée permettra de lui laisser du foin à volonté sans que celui-ci ne soit souillé. Une gamelle en céramique (lourde et difficilement renversable) ou en métal (évitez tous les accessoires en plastique à l’intérieur de la cage) vous servira pour la distribution quotidienne de ses granulés.

    La litière idéale est celle qui absorbera le mieux les odeurs en même temps que l’urine. Préférez les copeaux de bois non parfumés ou les litières végétales, faciles à nettoyer. Évitez tout ce qui peut moisir facilement, comme la paille qui peut en plus véhiculer des acariens et autres petits insectes, ainsi que les litières minérales pour chat. Il convient de la changer 1 à 2 fois par semaine.
    rmq: Autant j’ai mon lapin sur copeaux, autant j’ai opté pour un mélange litière végétale - copeaux en ce qui concerne mon chinchilla. Les urines sont parfaitement bien absorbées et la fine couche de copeaux rend le sol moins dur.


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  • L’âge de la maturité sexuelle diffère entre le mâle et la femelle. De plus, un poids minimum est nécessaire ;

    mâle 7 à 9 mois
    femelle 4 à 6 mois


     

    avec une variation de 2 à 14 mois en fonction du mois de naissance, la femelle étant plus précoce. Il faut donc particulièrement se méfier d’elle et l’écarter rapidement des mâles après le sevrage.
    Parce que c’est épuisant, mais aussi parce que ça peut entraîner des graves déformations chez ces jeunes femelles qui n’ont pas encore finit de grandir, il convient d’attendre le 8iéme mois (voire même le 10ième) avant de faire faire une première portée, avec un poids minimum de 450g. De plus, même avant cet âge, un mâle ne saura pas forcément s’y prendre (ce qui peut entraîner des problèmes avec une femelle dominante qui pourrait le mordre en retour s’il n’est pas assez direct).

    Lorsque l’on achète un couple, il faut absolument anticiper cette maturité afin de ne pas avoir de saillie trop précoce. Cela implique à ce moment là d’en avoir conscience, de connaître l’âge exact des deux chinchillas et de prévoir deux cages afin d’attendre le moment idéal pour cet événement.

    Attention : Il n’y a pas de ménopause vraie chez les chinchillas. La vie de reproduction dure environ 10 ans, même parfois plus mais il n’est pas conseillé de faire reproduire aussi longtemps.

    Attention : Toutes les couleurs de chinchillas ne peuvent pas se reproduire entre elles. En effet, les mutants possèdent des gènes létaux qu’ils ne faut pas croiser. D’une manière général, les mutants dits “velvets” ne doivent pas être croisés entre eux. Il faut se méfier également du gène “wilson”. Un chinchilla standard peut se reproduire avec n’importe quelle couleur.

    La durée du cycle ovarien est en moyenne de 41 jours de (35 à 50 jours). Donc une femelle chinchilla, en l’absence de mâle, vient en chaleur environ toutes les trois semaines. Les chaleurs (oestrus) durent de 2 à 4 jours mais il n’y a pas de moyen actuellement pour déterminer le moment précis de l’ovulation. Celle ci reste spontanée et ne dépend pas de la saillie.

    Ce cycle est saisonnié. Il se répète de novembre à mai avec une fréquence plus importante en décembre - janvier. La femelle peut donc rester 5 mois sans venir en chaleurs. C’est surtout vrai pour les espèces sauvages. Les femelles domestiques peuvent avoir des cycles plus ou moins réguliers, à tout moment de l’année. Il est très difficile de le prévoir ou de le calculer.

     

    le gestation

    a - le déroulement

    Il ne se passe pas grand chose pendant cette période qui dure de 111 jours. Même si l’on a pu constater des mises bas à 118 jours, il est vivement conseillé de voir un vétérinaire dès le dépassement du terme. La femelle prend peu de poids, mange plus et n’a pas d’activité particulière pendant les deux premiers tiers de la gestation. Les fluctuations de poids sont fréquentes. La certitude n’est acquise que si cette augmentation persiste après le 45ème jours, d’autant plus si la femelle ne revient pas chaleurs pendant cette période.
    Les tétines gonflent et rosissent significativement après le premier mois également mais c’est un signe assez difficile à repérer, surtout sur des femelles qui ont déjà eu plusieurs portées.
    Certaines femelles un peu caractérielles deviennent plus dociles et plus gentilles pendant leur gestation. Leur caractère de cochon refait surface dès la ”libération”.

    La radiographie permet de confirmer une gestation à partir du 40ème jour.
    L’échographie se développe, même pour nos rongeurs. Personnellement, j’ai eu la possibilité d’essayer sur la mère de mon chinchilla ainsi que sur d’autres femelles. Il doit être possible d’avoir un diagnostic de certitude dès 30 jours. Mais à l’heure actuelle, aucune norme n’existe. De plus, on ne peut pas raser l’animal pour le passage de la sonde et le gel à échographie oblige la femelle à une longue toilette, ce qui n’est pas agréable pour elle.
    Contrairement à la lapine, qui a son ventre plus souple, il n’est pas possible de faire une diagnostic par simple palpation. On peut sentir les petits bouger par simple apposition de la main sur le ventre à partir de 90 jours.

    b - les préparatifs

    La femelle chinchilla ne fait pas de nid. Comme c’est une espèce nidifuge, elle n’y apporte pas vraiment d’attention. Elle choisira juste un coin calme et sombre dans la cage. A l’approche de la mise bas, faites une bonne fois pour toute sa litière pour les 15 prochains jours. Elle n’aime pas trop être dérangées au début.
    Il ne faudra pas donner le bain de sable la semaine qui précède et qui suit la mise bas. En fin de gestation, il peut y avoir des risques de torsion utérine. C’est très douloureux pour la femelle qui se retrouve dans l’incapacité de faire ses petits. Proche de l’état de choc, l’intervention chirurgicale étant pourtant indispensable, la mortalité est très importante. Après la mise bas, tant que le vulve et le vagin ne se referment pas correctement, il y a le risque qu’elle développe une infection utérine.

    Attention : Si vous avez le couple, il faut les séparer de préférence avant ou, au maximum, juste après la naissance car la femelle peut revenir en chaleur dans les heures qui suivent, ce pendant quelques jours (2 à 4) et se faire reprendre aussitôt. L’ovulation est là par contre prévisible 30 à 48 heures après la mise bas. Cette saillie est fécondante dans 75% des cas mais deux gestations aussi rapprochées peuvent fatiguer énormément la mère et comprometre sa survie ainsi que celle de toute sa descendance.
    En élevage, ainsi que dans la nature, la femelle fait deux portées par an, la deuxième correspondant à l’oestrus post-partum. Nous le déconseillons fortement pour le particulier.

    Par la suite, le mâle est actif dans l’éducation des jeunes et il faut le remettre avec sa petite famille, 3 jours après la mise bas.

    c - les problèmes

    La femelle peut avorter en cours de gestation pour plusieurs raisons :
    - croisement létaux des mutants colorés,
    - stress, bruits, changements brutaux,
    - mauvais état général pendant la saillie, femelle trop fatiguée, alimentation de mauvaise qualité et carencée (essentiellement en calcium et vitamine A),
    - infection latente de l’utérus.
    L’avortement est souvent précoce et donc rarement détecté par le propriétaire. S’il est plus tardif, la femelle a souvent ingéré ses petits. Elle a le poitrail mouillé et des pertes. Il ne faut pas hésiter à l’amener chez son vétérinaire, même si elle se porte bien en apparence, au moins pour vérifier que l’utérus est totalement vide.


     

    En fin de gestation, la femelle peut être légèrement constipée (comprimée par ses petits). Il suffit de limiter la quantité de granulés et privilégier le foin jusqu’à ce que le transit redevienne normal. On pourra également rajouter une petite tranche de pomme à sa ration.

    la mise bas

    a - le déroulement

    Peu de signes vous permettront de guetter cette naissance. La femelle reste le plus souvent en bas de la cage et ne monte plus sur les planches. Elle cherche une position confortable pour se coucher, ce qu’elle trouve rarement, et elle tourne donc en rond.
    Les contractions commencent une demi heure avant la première expulsion. Elles sont violentes et très visibles. La femelle se plie puis se détend, se lèche, jusqu’à ce que la poche des eaux se perce. On la retrouve donc souvent le ventre et le museau tout mouillé.
    La mise bas a souvent lieu au petit matin (aussi la nuit, en soirée mais rarement en journée) et lorsqu’on se lève, on a déjà tout raté. Elle accouche assise, le tire délicatement en déchirant les enveloppes du même coup avec les dents, coupe le cordon et mange le placenta qui suit immédiatement le petit (rempli de nutriments et de vitamines, même si c’est dégoûtant, il faut la laisser faire). Elle le lèche ou le pince pour le stimuler puis se consacre au suivant. Les naissances sont rapprochées (15 mn) mais il peut s’écouler jusqu’à une heure entre deux, surtout pour les primipares (femelles qui portent pour la première fois). Elle peut également changer d’endroit pour faire le suivant. En tout, il faut compter 3 à 4 heures.
    Elle passe ensuite un long moment à nettoyer et sécher tout le monde. Puis, elle s’occupe enfin d’elle pendant que les petits commencent à téter.

    Les petits chinchillas naissent tout poilus et les yeux ouverts... de vraies petites miniatures. C’est une espèce nidifuge. Leur nombre varie de 1 à 4 (mais c’est exceptionnel), la majorité en font 3. Ce nombre diminue avec l’âge. Ils pèsent de 35 à 50 grammes.

    b - l’alerte

    La femelle est en position mais rien ne sort depuis longtemps et elle pousse même des petits cris plaintifs. Un petit est certainement coincé dans le bassin parce qu’il est trop gros ou se présente mal. La poche des eaux ne doit pas être rompue depuis plus d’une heure et le déroulement de la mise bas ne doit pas dépasser 5 heures.
    Il faut l’amener d’urgence chez un vétérinaire qui prendra la décision ou non, selon le cas, de pratiquer une césarienne.

    allaitement

    Les jeunes chinchillas vont rapidement commencer à téter en se réfugiant au chaud sous le ventre de maman. Même si anatomiquement la femelle possède 3 paires de mamelles, seule une paire fonctionne. Cela veut dire qu’à partir de 3 petits, il faut s’assurer que tout le monde tète à tour de rôle et que personne ne se retrouve à l’écart dans la cage. Une pesée quotidienne, à heure fixe, est le meilleur moyen de s’assurer des progrès de chacun.
    La lactation peut durer jusqu’à 8 semaines. On conseille de pratiquer le sevrage vers 6 semaines (avec un poids moyen de 250 g). Les petits sont séparés de leur mère. Cette dernière sera nourrie uniquement d’eau et de foin pendant 24 heures (pour stopper la production de lait).
    Le petit chinchilla est capable de manger solide, par imitation des parents, dès la fin de la première semaine. Il grignotera du foin dès le deuxième ou troisième jour.
    Le mâle soulage énormément la femelle pendant cette période. Ils se relaient pour leurs tenir chaud, sous le ventre. C’est un excellent papa poule.

    Il n’y a pas de cas de cannibalisme avéré chez les chinchillas (contrairement aux dègues).


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  • Pour les détecter, vous devez observer votre chinchilla chaque jour et notamment :
    - Ses yeux
    - Son nez
    - Ses oreilles
    - Ses crottes (dures et grosses)
    - Son poil
    - Son comportement

    La malocclusion dentaire : les denses poussent trop ou mal. L’animal bave, maigrit mais n’arrive plus à se nourrir même s’il a faim. Une alimentation équilibrée prévient cette maladie.

    Le fur-chewing : l’animal ronge ses poils car il est mal, stressé, fatigué. Cela peut aussi venir d’une mauvaise alimentation, d’une pièce trop bruyante … Il arrêtera s’il est bien soigné et nourrit.

    Les parasites : ils peuvent être des poux, puces … Il faut alors brosser le poil et le traiter.

    Les fractures : très difficiles à soigner, elles peuvent se résorber d’elles-mêmes pour des fractures non ouvertes en laissant l’animal tranquille. Pour les fractures ouvertes, il faut généralement amputer le membre. Faites le avant que votre chinchilla ne le fasse de lui-même. C’est son instinct de survie.

    Le rhume : l’animal a les yeux qui pleurent, éternue, respire fort. Il convient de lui administrer des vitamines voire des antibiotiques.

    Les pneumonies sont plus graves, elles ont les mêmes symptômes. Des antibiotiques très forts sont obligatoires.

    Les yeux qui coulent - deux causes :
    - Une maladie ou une infection. Il faut dans le premier cas détecter et traiter la maladie.
    - A cause peut aussi être un corps étranger dans l’œil. Nettoyez alors son œil avec du sérum physiologique. Si c’est une infection ou une conjonctivite, appliquez lui un liquide antibiotique recommandé par le vétérinaire. Enlevez lui son sable pendant quelques jours.

    La diarrhée : souvent à cause de la nourriture. Eliminez alors les friandises voire les croquettes. Vous pouvez lui donner une cure de foin.

    La constipation : elle peut devenir grave. Forcer le à boire, à l’aide d’un seringue si nécessaire, faites le courir, donner lui de l’eau salée ou du jus d’orange.


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  • Le chinchilla est originaire d’Amérique du sud. Il a aujourd’hui presque totalement disparu de la Cordillère des Andes qui s’étend sur les pays de la Bolivie, l’Argentine, le Chili et le Pérou. A l’état sauvage, il vit entre les rochers aux alentours de 4000m dans un climat sec et froid. Pour se défendre, il use des nombreuses cachettes de son milieu, de son extraordinaire habileté et en lâchant ses poils pour étouffer l’agresseur. Malgré la présence de certains prédateurs comme le chat des Andes, les chinchillas ont colonisés les lieux. Ils formaient des groupes allant jusqu’à une centaine d’individus et restaient ensemble.
    Il existait plusieurs espèces de chinchillas dont beaucoup ont disparu comme le chinchilla royal. L’ancêtre principal de nos animaux familiers est le chinchilla à queue longue.
    Ce ne sont donc pas les animaux qui ont menacé l’espèce mais les hommes. Intéressés par leur fourrure dense et soyeuse, ils ont commencé une monstrueuse chasse aux chinchillas. Il fallait une centaine d’individus pour faire un manteau et on importait des peaux en Europe. Ils ont presque exterminés l’espèce quand les gouvernements interdirent l’exportation en 1910. C’est alors que les hommes avides de gain car les fourrures devenaient une activité fort lucrative ont décidé de commencer l’élevage qui s’est progressivement transformé en élevage d’animaux de compagnie (bien heureusement) même s’il existe certainement encore aujourd’hui des chinchillas élevés pour leur fourrure.
    Le chinchilla gagne du terrain dans les foyers et fait de plus en plus concurrence aux autres rongeurs. En France, une dizaine de milliers de chinchillas ont déjà été vendus aux particuliers et ce chiffre progresse sans cesse car il s’avère un animal curieux, intelligent et très attachant.
    Le chinchilla a conservé de nombreux réflexes de son état sauvage.


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  • le chinchilla mange des granuller en particulier celle du terroin sont les mieu adapter et il peuve pas trier .

    on peut leur donner aussi des friandisse du terroin ce sont des fleur et fruit secher  il mange aussi du foin

    il ne faut surtout pas donner de legume au fruit frais

    le chinchilla a bessoin de faire sa toillete il faut leur donner de la terre a bain moi je prend celle du terroin aussi

    leur mettre dans une baignoire speciale chinchilla ou metre dans les boule de poison c tre utile c ce que je fait


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